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La casa mangia le parole (House eats words)

Les De Stefano sont apparemment un couple parfait : beaux, riches et pleins de succès. Avec un fils de 18 ans, Emanuele, qui étudie à Londres et a réussi à guérir de sa dyslexie. Et pour la énième année, ils passent le 31 décembre chez ses parents à elle. Dommage, cependant, que personne ne sache que les De Stefano ne vivent plus ensemble depuis plus d’un an : elle, elle est victime de sa propre mélancolie défaitiste, malgré le soutien d’un psychologue, elle n’a pas réussi à donner une voix à son malaise, et se réfugie sur les sites de rencontres en ligne ; lui, il n’a fait que feindre d’être la victime de sa femme, a noué une relation avec la nouvelle venue de l’entreprise pour laquelle il travaille, et vit avec son ami et collègue Moses, un Bostonien anarchiste et écologiste. Et alors qu’ils sont si concentrés à se dévorer l’un l’autre, en silence, dans une crise qui n’est pas seulement celle d’un couple mais qui est emblématique de celle que vit le monde, la tragédie leur tombe dessus et c’est le jeune Emanuele qui va en payer le prix.
« Je l’ai lu tout de suite, à vrai dire, je l’ai dévoré. Et ça a été une surprise. Une belle surprise. Il est magistralement écrit mais, chose plus importante, il est encore mieux structuré. Je viens également de lire Le colibri de Veronesi et il y a quelque chose en commun avec ce livre. Rien à voir, bien sûr. Mais ce sont deux vraies « comédies à l’italienne ». Une comédie plus toscane, celle de Veronesi, plus italienne, au sens large, celle de Luccone. La maison mange les motsest sentimental, dramatique, moral. Un livre vrai. Une première œuvre, la plus remarquable depuis des années. » – Franco Cordelli
« Si vous traduisez et traitez très bien les romans des autres, et que vous le faites depuis vingt ans, c’est qu’il doit y avoir un bon romancier en vous. Leonardo G. Luccone l’a trouvé et l’a fait ressortir. » – Sandro Veronesi
« Un roman débordant d’énergie. La tristesse de la discorde conjugale sur le visage du fils dyslexique est déchirante, vivante. L’amitié entre De Stefano et Moses est merveilleusement bien rendue. Ce sont les dialogues magistraux qui font avancer le roman, un roman remarquable. » – Percival Everett
« Le style naturellement dépouillé, les dialogues parfaitement ciselés, certes, mais aucun critique n’a encore décrit une structure si patiemment construite qu’on ne la remarque même pas, si habilement cachée à la vue de tous que deux personnages en parlent entre eux (sans mentionner un e-mail). La maison mange les mots est un chef-d’œuvre qui attend patiemment tous ceux qui trouveront la clé pour l’ouvrir. » – Simone Barillari
« Épais en pages, innervé d’utopies et de tragédies, riche d’une écriture souvent dialoguante et polyphonique, courageux dans ses thèmes. Écrit à l’opposé de la comédie, le roman de Luccone développe les questions pressantes du présent avec sérieux et imagination et écorche à mort ceux qui nous racontent des histoires consolantes. Ce n’est pas courant. Et il doit être retenu comme l’un des livres les plus originaux et les plus tragiques de la saison. » – Silvio Perrella, lettre de candidature au Prix Strega


Leonardo G. Luccone a traduit et édité des ouvrages d’écrivains anglo-américains tels que John Cheever et F. Scott Fitzgerald. Il a dirigé la fiction des éditions Nutrimenti et de la maison d’édition 66thand2nd. En 2005, il a fondé le studio d’édition et l’agence littéraire Oblique. Ses articles et ses traductions ont été publiés dans

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