Fiore di roccia (A flower on the rocks)
Êtes-vous prêts à écouter une grande histoire oubliée ? Une auteure dont les œuvres ont été vendues à plus de 200 000 exemplaires en Italie, désignée par le Times comme l’un des meilleurs auteurs débutants.
Le théâtre de la guerre dans la région de la Carnie est une succession de pics aigus, de lignes défensives isolées sur les sommets et des milliers de jeunes hommes réduits à l’épuisement. Le commandement s’adresse à la population locale et lance un appel désespéré à tous ceux qui peuvent l’aider. Mais les hommes sont tous au front, loin. Ce sont les femmes des vallées voisines qui répondent à l’appel. Des femmes de tous âges, de treize à soixante ans, usées au travail, habituées depuis des siècles à porter sur leurs épaules le poids du panier, mais aussi celui d’une existence faite de privations qui a forgé des âmes tenaces et des tempéraments moraux exceptionnels. Parmi elles, il y a la courageuse Agata, qui préfère manger des croûtes de fromage plutôt que priver son père invalide ne serait-ce qu’un bol de soupe aux herbes, mais surtout plutôt que de céder aux avances insistantes du riche fils du pharmacien ; il y a l’exubérante Viola qui, par amour pour un artilleur alpin, portera sur ses épaules des boulets de 42 kilos ; il y a Lucia, quatre enfants et une force paisible qui est un point de référence pour toutes les autres. Elles sont amies, compagnes. Elles connaissent ces montagnes mieux que quiconque, et ce sont elles les protagonistes de ce roman.
Pour la première fois, les paniers qui, depuis des siècles, nous servent à transporter nos nourrissons, nos trousseaux des jeunes mariées, la nourriture qui donne la vie, le bois qui réchauffe les corps et les cœurs, accueillent des instruments de mort : grenades, munitions, armes. Le poids augmente mais nous ne nous plaignons pas. Le poids augmente, mais personne ne nous demande si c’est trop.
Ilaria Tuti vit à Gemona del Friuli, dans la province d’Udine. Lorsqu’elle était petite, elle voulait être photographe, mais elle a étudié les sciences économiques. Il aime la mer, mais vit à la montagne. Passionnée de peinture, elle a été, pendant son temps libre, illustratrice pour une petite maison d’édition. Son premier roman, Sur le toit de l’enfer (Longanesi 2018), a été un véritable cas d’édition en Italie et à l’étranger (vendu dans 23 pays), sélectionné comme Livre policier du mois par le Times en mars 2019. Parmi les points forts, citons un cadre évocateur et inquiétant, un style à la fois frais et mature, un mécanisme narratif impeccable et une protagoniste, Teresa Battaglia, immédiatement inoubliable.
« Une auteure qui peut offrir à ses lecteurs le meilleur cadeau possible : quelqu’un à qui s’attacher. » – Donato Carrisi
« Une auteure qui sait captiver et garder l’attention de ses lecteurs. » – la Repubblica
« Une des voix les plus singulières de la scène européenne. » – Il Giornale
« Une grande conteuse d’histoires. » – il Fatto Quotidiano
