Storia del mondo in 10 tempeste. Nebbia, uragani e grandi battaglie

Pluie, brouillard, vent, gel, sécheresse. Il existe un protagoniste silencieux qui traverse les millénaires et influence le destin de l’humanité plus que les rois, les généraux et les révolutions : c’est le climat, avec tous ses émissaires atmosphériques. L’histoire du monde en 10 tempêtes retrace les grands événements du passé sous l’angle inédit de la météorologie, pour montrer à quel point la rencontre entre les hommes et le destin a souvent été déterminée par des phénomènes naturels inattendus. Napoléon avait tout calculé : le périmètre de la plaine de Waterloo, la disposition de l’artillerie, l’assaut de la Garde. La seule inconnue à laquelle il n’avait pas pensé était l’orage qui s’est déchaîné dans la nuit du 17 au 18 juin 1815, rendant le terrain impraticable et contraignant l’empereur à des retards qui se sont avérés décisifs. À partir d’épisodes comme celui-ci, Vincenzo Levizzani nous guide à travers les siècles pour nous raconter les nombreuses fois où les plans humains se sont heurtés à la fureur des éléments : du brouillard exploité par Hannibal pour remporter la bataille du Trasimène aux changements climatiques qui ont poussé les « barbares » à émigrer, contribuant à la chute de l’Empire romain ; des chutes de neige qui ont influencé l’issue de la guerre des Deux-Roses à la tornade qui a joué un rôle clé dans la guerre d’indépendance américaine ; de l’anticyclone responsable de la famine qui a déclenché la Révolution française aux observations des nuages qui ont condamné Hiroshima et Nagasaki à devenir les cibles de la bombe atomique. Dans ces pages, Vincenzo Levizzani montre comment le temps atmosphérique a toujours été le metteur en scène invisible des grands événements et comment il continue de l’être aujourd’hui, influençant nos habitudes, notre économie et notre culture. Un ouvrage qui est aussi une réflexion sur l’ambition et l’humilité : car souvent, lorsque nous nous imaginons tenir les rênes de l’Histoire, nous ne tenons en réalité qu’une goutte de pluie dans notre poing.