La casa dell’invisibile. Marilynne Robinson e la teologia del quotidiano

Avec son écriture soignée, Marilynne Robinson a transformé la littérature en un espace sacré, où le mot devient la demeure de l’Invisible et la narration un instrument de grâce. Dans cet essai, Maria Nisii révèle comment l’auteure de Gilead, suivie et aimée par de nombreux lecteurs, y compris en Italie, a redessiné les frontières entre théologie et narration en faisant de l’écriture un acte liturgique. À travers une analyse critique rigoureuse et passionnée, qui couvre de manière exhaustive les romans et les essais, émergent les racines calvinistes d’une vision artistique unique, capable de traduire le mystère divin en personnages fascinants et en histoires de rédemption ordinaire. Le lecteur entreprendra un voyage dans la poétique robinsonienne, où chaque geste – aussi banal soit-il, comme un bain dans une rivière, une lettre paternelle, un silence – rachète le sens de la vie et révèle l’Éternel dans le fragment. Ces pages sont une boussole littéraire et théologique, utile tant aux lecteurs curieux qu’aux chercheurs passionnés. Une enquête originale et nécessaire qui les accompagne à la découverte, entre les plis du récit, d’une des voix les plus profondes de notre temps, qui fait sienne la subversion évangélique de l’ordre établi et transforme le doute en beauté et la solitude en communion.