La lady di Hatfield

Angleterre, fin du XIXe siècle. Catherine Adams est tout ce que la société n’attend pas d’une femme : propriétaire d’un domaine, astucieuse en affaires, fièrement célibataire. À vingt-quatre ans, elle n’a pas le temps pour les relations amoureuses ni la place dans son cœur pour les illusions romantiques. Cependant, le retour de Maximilian Richardson, marquis à la réputation irréprochable et aux yeux qui en savent trop, bouleverse toutes ses certitudes. Douze années loin de Londres n’ont pas suffi à effacer le lien – ni les blessures – entre Catherine et Maximilian. Lorsque leurs chemins se croisent à nouveau, rien n’est plus comme avant : le passé frappe avec insistance, les vérités tues refont surface, et ce qui était de la fierté pourrait bien se révéler être du regret. Entre bals, lettres volées et regards qui en disent plus long que les mots, se déroulent également les histoires de Jane, romantique et obstinée, et de James, au charme désarmant, qui agite les cœurs plus que le thé de l’après-midi. Un hommage délicat et passionné à Jane Austen, où l’amour se fraye gracieusement un chemin entre les devoirs, les secrets et la bataille la plus difficile de toutes : celle contre soi-même.