Coscienza artificiale. Come le macchine pensano e trasformano l’esperienza umana

Les machines peuvent-elles penser, décider, se reproduire ? Peuvent-elles comprendre ce qui est bien ou mal ? Dans un voyage qui retrace le cheminement du rêve le plus ancien de l’homme, Lorenzo Perilli explore les possibilités concrètes de développer une conscience artificielle et ce que cela signifierait pour l’humanité : une œuvre qui aborde non seulement l’avenir de la technologie, mais aussi la nature même de ce que nous appelons habituellement la réalité. Il est aujourd’hui plausible d’imaginer que les processus de l’intelligence – les processus mentaux, les processus qui conduisent à la constitution de la conscience – soient reproduits par des algorithmes. La révolution technologique en cours est appelée à laisser une empreinte indélébile sur tous les aspects de notre vie individuelle et collective, du développement de nos capacités cognitives à l’interaction entre les individus, de la démocratie au monde du travail, de l’enseignement à la communication ; mais la relation entre le vrai et le faux, le concept de responsabilité et les définitions mêmes de l’humain et de la machine sont également en train de se redéfinir. Si les machines algorithmiques sont largement capables de passer le test conçu par Alan Turing en 1950 pour pouvoir être qualifiées d’« intelligentes », quel est alors l’intérêt de parler d’une démarcation entre l’artificiel et l’humain ? À partir des réflexions d’Homère et d’Aristote, de Descartes et de Leibniz, de Norbert Wiener et de Douglas Hofstadter, Conscience artificielle nous pousse à réfléchir à des questions auxquelles les êtres humains n’avaient jamais été confrontés avant que l’évolution des machines ne les y oblige. Un ouvrage profond et novateur, qui nous révèle que la technologie d’aujourd’hui n’est plus une matière inerte et stupide ou quelque chose qui réagit à nos sollicitations, mais un véritable sujet autonome ; et que ce à quoi nous pourrions finalement être confrontés est une nouvelle forme d’existence.