En traduction
13 septembre 2021

Alessandro Manzoni en traduction

Auteur: Carmela Marranchino, University of Parma

Alessandro Manzoni en traduction

L’œuvre d’Alessandro Manzoni a connu une diffusion rapide et significative en Europe dès le XIXème siècle, en particulier en France, dans l’aire germanique et en Espagne où, en plus des Promessi sposi, circulèrent des traductions du Conte di Carmagnola et de l’Adelchi, du Cinque maggio, des Inni sacri et des Osservazioni sulla morale cattolica. Pour le reste, les traductions des Promessi sposi fleurirent, surtout dans la version de la Ventisettana, souvent dépouillée des passages historiques qui auraient pu décourager un lecteur étranger. Une revue rapide des premières traductions du roman permet de prendre la mesure d’un succès éditorial international : en allemand en 1827, en français et en anglais en 1828, en espagnol en 1833, entre 1828 et 1829 parut la traduction danoise de Frederik Schaldemose, en 1832 la traduction en suédois de Per Reinhold Tersmeden et en 1835 la traduction néerlandaise de Petrus van Limburg Brouwer ; en 1836 Placyd Jankowski traduisit le roman en polonais et en 1842 fut publiée la traduction en tchèque de Prokop Ondrák ; en 1846 parut la traduction en grec de Efstàthios Simos, Markos Renieris et Panajotis Chalikiòpulos. Dans la seconde moitié du XIXème siècle, parut une traduction hongroise anonyme (1874) et une traduction en serbe de Josip Eugen Tomić (1875-76). 

Le roman fut traduit pour la première fois en russe en 1833, cette traduction fut suivie d’au moins quatre au XIXème siècle et de six autres au XXème siècle, la dernière en 1999 rééditée en 2011. « Renzo et Lucia » parvinrent à Shangaï : le roman fut traduit, en effet, pour la première fois en chinois en 1935 par Jia Liyan et Xue Bing (pseudonyme de Feng Xuebing) ; suivirent au moins cinq autres éditions entre les années 1990 et les années 2000 jusqu’à la récente traduction de Mu Lilin en 2013. Enfin, entre 1946 et 1949, une traduction japonaise fut publiée par Federico Barbaro et Ogata Sue.

La diffusion du roman en France fut remarquable : il n’existe pas moins d’une quarantaine d’éditions au cours du seul XIXème siècle. Ce qui n’est pas surprenant si l’on considère que Manzoni, après son séjour à Paris entre 1805 et 1810, a entretenu une relation privilégiée avec la culture française grâce à ses liens avec Claude Fauriel. Ce dernier publia en 1823 une traduction des Tragedie chez l’éditeur Bossange, traduction rééditée en 1834 et réimprimée seulement pour l’Adelchi à nouveau en 1979. Grâce à l’intermédiaire de son ami, Manzoni projeta la sortie de la première traduction française des Promessi sposi contemporaine de l’édition Ferrario de 1827. Auguste Trognon, déjà traducteur de la première version française d’Il conte di Carmagnola parue en 1822 dans les Chefs-d’œuvre du théâtre italien moderne à Paris chez Ladvocat, se mit à l’ouvrage. Cependant, le 27 août, Trognon abandonna le projet. L’année suivante, deux traductions paraissent à Paris, à peu de distance l’une de l’autre sous un titre qui deviendra plus tard « canonique »,  Les fiancés : la première et plus réussie, d’Antoine-François-Marius Rey-Dussueil fut éditée par Charles Gosselin et réimprimée plusieurs fois ; elle fut revue en 1968 par René Guise qui la réimprima avec la traduction de la Colonna infame par Antoine de Latour (1843) et avec sa propre traduction Del romanzo storico et, en annexe, des passages de Fermo e Lucia (Paris, Éditions du Delta). Pierre Joseph Gosselin travailla à la deuxième version française de 1828 publiée par Dauthereau qui, dix ans plus tard, en 1838, publia une nouvelle traduction chez Ledentu, pour laquelle il prit en considération les corrections suggérées par Manzoni lui-même. Pour l’effort de traduction intégrale du roman, il faut également rappeler la traduction de 1832 de Jean Baptiste de Montgrand (Marseille, Olive) et celle publiée par Hachette en 1877 par Giovanni Martinelli, qui connut un certain succès dans la première décennie du XXème siècle. Manzoni loua en particulier la traduction de Montgrand pour sa fidélité à l’original, grâce à une connaissance directe et non scolaire de l’italien par le traducteur. Montgrand, qui entretint une relation épistolaire avec Manzoni, se consacra également à la traduction des Inni sacri et du Cinque maggio (1837) et, avec l’accord de l’auteur, de la Quarantana, parue à titre posthume en 1877 à Paris chez Garnier, avec des illustrations par Gustave Staal. Il parut alors en France des versions abrégés et revisitées de l’œuvre, notamment dans une optique catholique. Au XXème siècle, la consécration vient avec l’édition Gallimard de 1995, établié par Giovanni Macchia, avec une traduction d’Yves Branca, qui s’est imposée comme une version de référence aussi bien chez les spécialistes que chez les néophytes.

Comme en France, on prépara en Allemagne deux traductions concurrentes de la Ventisettana sous le titre Die verlobten, toutes deux prêtes à être imprimées à la fin de l’année 1827. La première à paraître fut celle de Daniel Lessmann (Berlin, Vereinsbuchhandlung), louée par Goethe. Ce dernier, grand admirateur de Manzoni, avait fait l’éloge des Inni sacri dans une contribution parue dans le «Über Kunst und Altertum» et il avait recensé, dans la même revue Il conte de Carmagnola entre 1820 et 1821, et publié une traduction du Cinque maggio en 1823. La version de Lessmann fut bientôt suivie par celle d’Eduard von Bülow (Leipzig, Hartmann), à la demande de Ludwig Tieck. Von Bülow lui-même se remet au travail en 1837 en publiant une nouvelle traduction du roman aux éditions Brockhaus de Leipzig. Par rapport au XIXème siècle, durant lequel on compte une quinzaine de tirages entre les éditions et les rééditions en allemand, l’intérêt éditorial pour les Promessi sposi s’est accru en Allemagne au siècle suivant avec une quarantaine de parutions. La version la plus répandue est celle d’Ernst Wiegand Junker publiée à Munich par Winckler Verlag en 1960, réimprimée en 1988 avec un essai introductif d’Umberto Eco et rééditée jusqu’au début des années 2000. Il faut également mentionner l’édition bilingue de la Quarantana par Johanna Schuchter publiée à Munich chez Alber en 1923, et la traduction de Caesar Rymarowicz en 1979 (Berlin, Aufbau-Verlag) qui a permis au roman de jouir d’une belle présence sur le marché allemand au début du nouveau millénaire, au moins jusqu’en 2010. En 2000, la version du célèbre traducteur Burkhart Kroeber est publiée à Munich sous le titre Die brautleute (utilisé auparavant uniquement pour la traduction d’Albert Wesselski de 1913, laquelle fut rééditée en 1969 avec le titre « canonique » Die verlobten). Kroeber a également traduit l’histoire de la Colonna infame en 2012.

 

En Espagne, il existe une trentaine d’éditions et de réimpressions des différentes traductions des Promessi sposi pour les XIXème et XXème siècles. La première traduction de Félix Enciso Castrillón publiée à Madrid à la Librería de Cuesta en 1833, Lorenzo, o Los prometidos esposos, a été suivie, entre 1836 et 1837, par la version plus réussie de Los novios par Juan Nicasio Gallego (Barcelone, Imprenta de Antonio Bergnes) : réimprimée plusieurs fois entre Barcelone et Madrid au moins jusqu’aux années 1960, elle fut à nouveau réimprimée en 2001 et 2020 toujours à Madrid par Rialp. La traduction de José Alegret de Mesa avec la Colonna infame (Madrid, Cabello) remonte à 1850. La traduction de la Quarantana par le journaliste néo-catholique Gabino Tejado, publiée pour la première fois en 1859 (Madrid, Imprenta de Tejado), connut un certain succès jusqu’au milieu du XXème siècle. Il faut signaler enfin, en 1985 la traduction de María de las Nieves Muñiz Muñiz (Madrid, Catedra), rééditée en 2009 et 2015

 

La fortune de Manzoni en Angleterre et aux États-Unis se limita dans un premier temps au Cinque maggio et surtout aux Promessi Sposi (une vingtaine d’éditions et de réimpressions entre le XIXe et le XXe siècle). La première traduction de The Betrothed Lovers par Charles Swann, pasteur et aumônier anglican sur un navire militaire britannique, remonte à 1828. Ce dernier, parvenu en Italie, la donna pour publication à l’éditeur Niccolò Capurro de Pise. La même traduction fut imprimée à Londres chez Rivington quelques mois plus tard. Une nouvelle version de la Ventisettana, complète par rapport à la précédente, parut anonymement en 1844 chez James Burns, tandis que la première traduction de la Quarantana suivie de la Colonna parut toujours anonymement en 1845 chez Longman, Brown, Green et Longmans. Aux États-Unis, outre la première traduction de 1834 d’Andrew Norton (New York, Dearborn), également diffusée en Angleterre (Londres, Bentley), le roman est traduit la même année par George William Featherstonhaugh (Washington, Duff Green). Pour le XXème siècle, il faut rappeler la traduction réussie d’Archibald Colquhoun de 1951, réimprimée plusieurs fois en Angleterre et aux États-Unis (respectivement par Dent & Sons et par Dutton & Co) et rééditée en 2013, ainsi que la traduction de Bruce Penman de 1972 dans la collection Penguin Books. On attend pour 2022 la nouvelle traduction de l’américain Michael F. Moore pour The Modern Library à New York. Enfin, pour les pays anglophones, on remarque depuis le début des années 2000 un regain d’attention envers l’œuvre de Manzoni, qui ne se limite pas aux Promessi sposi : les Tragedie ont été traduites en 2002 par Michael J. Curley (New York, Lang) et en 2004 par Federica Brunori Deigan (Baltimore, Johns Hopkins UP), et en 2004 la la traduction de la lettre Sul romanticismo par Joseph Luzzi a été publiée dans la revue «Publications of the Modern Language Association».

 

Bibliographie essentielle des traductions

en français :

Le Comte de Carmagnola, tragédie, in Chefs-dœuvre du théâtre italien moderne, traduite par Auguste Trognon, Paris, Ladvocat, 1822, t. 1

Le Comte de Carmagnola et Adelghis, tragédies d’Alexandre Manzoni, traduites de l’italien par M. C. Fauriel, suivies d’un article de Goethe et de divers morceaux sur la théorie de l’art dramatique [avec la Lettre à M. C*** sur l’unité de temps et de lieu dans la tragédie], Paris, Bossange frères, 1823

Les fiancés. Histoire milanaise du XVII siècle, découverte et refaite par Alex. Manzoni, traduite de l’italien sur la troisième édition, par m. Rey Dussueil, Paris, Charles Gosselin, 1828

Les fiancés. Histoire milanaise du dix-septième siècle par Alexandre Manzoni, traduit de l’italien par M. G. [Pierre Joseph Gosselin], Paris, chez Dauthereau, 1828

Les fiancés. Histoire milanaise du XVII siècle découverte et refaite par Alexandre Manzoni, traduite de l’italien, sur la dernière édition, par M. de Montgrand, Marseille, M. Olive, 1832

Hymnes sacrés, suivis de l’Ode sur Napoléon Manzoni, traduction de M. de Montgrand, Marseille, Olive, 1837

Les fiancés. Histoire milanaise du dix-septième siècle, traduit de l’italien par M. Gosselin, Paris, Ledentu, 1838

Les fiancés. Histoire milanaise du XVII siècle, traduction nouvelle sur la dernière édition illustrée revue et publiée à Milan sous les yeux de l’auteur par le marquis de Montgrand avec des notes historiques et fac-simile de lettres de Manzoni à son traducteur, nouvelles illustrations de Staal, Paris, Garnier, 1877

Les fiancés, roman historique, traduit de l’italien, enrichi de notes explicatives et suivi d’une étude critique sur Manzoni et ses oeuvres par Giovanni Martinelli, Paris, Hachette, 1877

Les fiancés, traduction de la troisième édition italienne par Rey-Dussueil, suivi de l’Histoire de la colonne infâme traduite par Antoine de Latour, et du Roman historique, traduit par René Guise, Paris, Éditions du Delta, 1968

Adelghis tragédie, traduction de Claude Fauriel, Lettre à M.C*** sur les unités de temps et de lieu dans la tragédie, textes accompagnés de diverses pièces rassemblées, introduites et commentées par Simone Carpentari-Messina, Saint-Étienne, Centre d’études foréziennes, 1979

Les fiancés, histoire milanaise du XVII siècle, préface de Giovanni Macchia, traduction nouvelle d’Yves Branca, dossier de Georges Saro, Paris, Gallimard, 1995

 

en allemand :

Der fünfte Mai. Ode von Alexander Manzoni, trad. Johann Wolfgang von Goethe, in «Über kunst und Alterthum», IV (1823), 1, pp. 182-188

Die verlobten, deutsch von Daniel Lessmann, Berlino, Vereinsbuchhandlung, 1827

Die verlobten. Geschichtlicher Roman von Alessandro Manzoni, deutsch von Eduard von Bülow, Lipsia, Hartmann, 1828

Die verlobten, eine mailänder Geschichte aus dem siebzehnten Jahrhunderte, Aufgefunden und erneut von Alessandro Manzoni, aus dem italienischen übersetzt von Eduard von Bülow, Lipsia, Brockhaus, 1837

Die brautleute, eine mailändische Geschichte aus dem 17ten Jahrhundert aufgefunden und hrsg. von Alessandro Manzoni, deutsch von Albert Wesselski, Monaco, Müller, 1913

Die verlobten, eine mailander geschichte aus dem seibzehnteniahrhundert, deutsch von Johanna Schuchter, Monaco, Alber, 1923

Die verlobten, eine mailändische Geschichte aus dem siebzehnten Jahrhundert entdeckt und neu gestaltet von Alessandro Manzoni, aus dem italienischen übersetzt von Ernst Wiegand Junker, mit einem nachwort von Claudio Cesare Secchi, einem geleitw. des Übers. und mit den ill. der ausg. von 1840, Monaco, Winckler, 1960

Die verlobten, aus dem italienischen übersetzt von Caesar Rymarowicz, mit einem nachwort von Horst Heintze, Berlino, Aufbau-Verlag, 1979

Die brautleute, deutsch von Burkhart Kroeber, Monaco, Carl Hanser Verlag, 2000

Geschichte der Schandsäule, vorwort von Umberto Eco und mit einem nachwort von Michael Stolleis, deutsch von Burkhart Kroeber, Magonza, Dieterich, 2012

 

en espagnol :

Lorenzo, o Los prometidos esposos. Suceso de la historia de Milán del siglo XVII, publicado en italiano por el célebre Alejandro Manzoni y puesto en castellano por D. Félix Enciso Castrillón, Madrid, Librería de Cuesta, 1833

Los novios. Historia milanesa del siglo XVII, escrita en italiano por Alejandro Manzoni, traducida de la última edición, por D. J. N. Gallego, Barcellona, Imprenta de Antonio Bergnes, 1836-1837

Los prometidos esposos. Historia milanesa del siglo XVII por Alejandro Manzoni, seguida de la Historia de la Columna infame inedita, del mismo, traducidas por José Alegret de Mesa, Madrid, Cabello y hermano, 1850 

Los novios, trad. por D. Gabino Tejado, Madrid, Imprenta de Tejado, 1859

Los novios, edicion de María de las Nieves Muñiz Muñiz, Madrid, Catedra, 1985

 

en anglais (Grande-Bretagne) :

The betrothed lovers, by Charles Swan, Pisa, Capurro, 1828 

The betrothed, Londra, James Burns, 1844

The betrothed lovers with the column of infamy, Londra, Longman, Brown, Green and Longmans, 1845

The betrothed, by Archibald Colquhoun, Londra, Dent & Sons (New York, Dutton & Co.), 1951

The betrothed, translated with an introduction by Bruce Penman, Londra, Penguin books, 1972

 

en anglais (États-Unis) :

Lucia, the betrothed, by Andrew Norton, New York, Dearborn, 1834

I promessi sposi or the betrothed lovers, by George William Featherstonhaugh, Washington, Duff Green, 1834

Two Plays, translated by Michael J. Curley, New York, Lang

The Count of Carmagnola and Adelchis, introduced & translated by Federica Brunori Deigan, Baltimore-London, Johns Hopkins University Press, 2004

Letter on Romanticism, by Joseph Luzzi, in «Publications of the Modern Language Association», CXIX (2004), 2, pp. 299-316

 

en danois :

Brud og Brudgom, trad. Frederik Schaldemose, Copenhagen, 1828-29

 

en suédois :

De Trolofvade, trad. Per Reinhold Tersmeden, Stoccolma, Hörberg,1832

 

en néerlandais :

De Verloofden, Petrus van Limburg Brouwer, Groningen, Van Boekeren, 1835

 

en polonais :

Narzeczeni, trad. Placyd Jankowski, San Pietroburgo, Wolny, 1836

 

en tchèque :

Zasnaubenci, trad. Prokop Ondrák, Praga, Spinkova, 1842

 

en grec :

Istoria duo mellonymphon, trad. Markos Renieris e Efstàthios Simos Panajotis Chalikiòpulos, Atene, Blastou, 1846

 

en hongrois :

A jegyesek. Milanói történet a XVII századból irta Alessandro Manzoni, az olasz eredetibol forditva, Budapest, kiadja Ráth Mór, 1874

 

en serbe :

Vjerenici, talijanski roman. Napisao Aleksandro Manzoni, in «Narodne novine», XLI (1875), nn. 171-299 e XLII (1876), nn. 1-95

 

en russe :

Obručënnye, Mosca, Lazarevyje, 1833

Obručënnye, trad. N. Georgievskaya e A. Ehfros, Mosca, Terra Book-Club, 1999 (rist. San Pietroburgo, Azbuka, 2011)

 

en chinois :

Yuehun fufu, trad. Jia Liyan e Xue Bing, Shanghai, The Commercial Press, 1935

Yuehun fufu, trad. Mu Lilin, Pechino, Institute of Technology Press, 2013

 

en japonais :

Kon’yakusha, trad. Federico Barbaro e Ogata Sue, Tokyo, Iwanami shoten, 1946-49

 

Bibliographie critique essentielle :

  1. Bricchi, La fortuna editoriale dei Promessi sposi, in Atlante della letteratura italiana, a cura di S. Luzzatto e G. Pedullà, vol. III. Dal Romanticismo a oggi, a cura di D. Scarpa, Torino, Einaudi, 2012, pp. 119-27
  2. Carpinato, La traduzione neogreca dei Promessi sposi, in Italia e Grecia, due culture a confronto, Atti del III Convegno nazionale di studi neogreci (Palermo 19-20 ottobre 1989 – Catania, 21 ottobre 1989), Palermo, Istituto di filologia greca dell’Università di Palermo, 1991, pp. 29-40
  3. Cavagnoli-Woelk, Contributi per la storia della recezione tedesca dei Promessi sposi di Manzoni con particolare riguardo alle traduzioni, Regensburg, S. Roderer Verlag, 1994
  4. Christesco, La fortune de Alessandro Manzoni en France, Parigi, Balzac, 1943
  5. Crosta, Alessandro Manzoni nei paesi anglosassoni, Berna, Peter Lang, 2014
  6. Dančenko, Manzoni in Russia, in «Italianistica», II (1973), n. 1, pp. 225-31
  7. Y. Dilk, Dresda-Milano. Eduard von Bülow e l’approdo dei Promessi sposi in Europa, Milano, Viennepierre, 2003
  8. Dionisotti, Il Manzoni e la cultura inglese, in «Annali Manzoniani», VII (1977), pp. 251-65
  9. Frare, Manzoni europeo?, in «Nuovi quaderni del CRIER», IX (2012), pp. 199-220
  10. Gendrat-Claudel, Quasi due secoli di fidanzamento. Le versioni francesi dei Promessi sposi, in «Annali Manzoniani», terza serie, II (2019), pp. 111-49
  11. Intonti, R. Mallardi (a cura di), Cultures in contact. Translation and reception of I promessi sposi in XIX century England, Berna, Lang, 2011
  12. Meregalli, Manzoni in Spagna, in «Annali Manzoniani» VII (1977), pp. 199-214
  13. Montano, Manzoni in America, in «Annali Manzoniani», VII (1977), pp. 267-84
  14. Muñiz Muñiz, La prima ricezione dei Promessi Sposiin Spagna: traduzioni e critica, in «Nuovi quaderni del CRIER», IX (2012), pp. 93-112
  15. T. Okuno, La fortuna del Manzoni in Giappone, in «Annali Manzoniani», VII (1977), pp. 399-403
  16. Pallotta, British and American Translation of I promessi sposi, in «Italica», L (1973), n. 4, pp. 483-523
  17. Pavese, Testimonianze danesi e svedesi sul Manzoni (con alcune note sul «Sentir messa» e altro su Goethe e Byron), in L’arte dell’interpretare. Studi critici offerti a Giovanni Getto, Cuneo, L’arciere, 1984, pp. 547-71
  18. Pecchiari, Aspetti e percorsi della prima diffusione dei Promessi Sposi in Spagna, in «Annali Manzoniani», n. 2 (2019), pp. 150-65
  19. Pertici, Sulla prima traduzione inglese dei Promessi sposi, Pisa, Niccolò Capurro, 1828, in «Rivista di letteratura italiana», VII (1989), pp. 447-68
  20. Xiaomeng, I promessi sposi in Cina. Traduzione e circolazione del testo fra il 1935 e il 2013, tesi di S. Xiaomeng, relatore D. Tongiorgi, Dottorato di ricerca in Scienze Umane, Università degli Studi di Modena e Reggio Emilia, Ciclo XXIX (2017)
  21. Zoric, Manzoni in Jugoslavia, in «Annali Manzoniani», VII (1977), pp. 285-329
  22. F. Zuliani, Manzoni in Danimarca, Norvegia e Islanda, Andersen e «Il matrimonio sul lago di Como», in «Annali Manzoniani», n. s., VI (2005), pp. 169-224
Alessandro Manzoni en traduction
treccani

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