La ragazza col cappotto rosso (The girl in the red overcoat)

Marta Schwartz pensait tout savoir sur la vie de sa mère Clara. Après la mort de la femme, cependant, obligée de surmonter rapidement la douleur, pour accomplir tous ses devoirs de fille, Marta trouve une boîte de fer blanc qui avait été cachée. Une vieille boîte de biscuits qui détonnait avec l’ordre de sa mère et l’horreur qu’elle avait de l’accumulation. A l’intérieur, quelques vieilles photos représentant deux jeunes inconnus, quelques billets et une lettre. Elle n’a pas l’intention de violer l’intimité de Clara, mais ces pages semblent l’interpeler et c’est ainsi, par hasard, que Martha entre dans un monde fait de secrets et de vérités cachées depuis plus d’un demi-siècle, dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Une femme nommée Bekka Kis avait écrit une longue lettre à sa mère en 1965, lui confiant ses craintes, son désespoir jamais oublié d’avoir survécu, d’avoir perdu et peut-être d’avoir causé la mort de ceux qu’elle aimait. A partir de ce moment, Marta commence une enquête qui va fouiller dans les secrets les plus intimes de sa famille, déterrer des vérités incompréhensibles pour ceux qui n’ont pas vécu dans ce monde. Ce sera un voyage dans le cœur le plus fragile et le plus déchiré de la Seconde Guerre mondiale, un dévoilement de ce sens de culpabilité que seuls les rescapés peuvent expliquer. Mais ce sera aussi l’histoire d’un amour plus fort que la guerre, que la séparation. Plus fort que la mort.