I guardiani della memoria
par Pisanty Valentina, Pisanty ValentinaDeux faits sont là pour que tout le monde puisse les voir. Au cours des vingt dernières années, la Shoah a fait l’objet d’activités commémoratives intenses et généralisées dans le monde occidental. Au cours de la même période, le racisme et l’intolérance ont augmenté de façon spectaculaire dans les pays mêmes où les politiques de commémoration ont été le plus vigoureusement promues.
Ces deux faits sont-ils sans rapport, deux séries historiques indépendantes, ou y a-t-il un lien, et est-ce la mission d’une société désireuse de contrer la vague actuelle de xénophobie de s’interroger sur les raisons de cette contradiction ?
Le constat de départ de ce livre est l’échec des politiques de mémoire, fondées sur l’équation simpliste Pour ne pas oublier = Plus jamais ça. La question la plus pressante pour Valentina Pisanty, spécialiste attentive de la logique du négationnisme, est de savoir si cet échec est accidentel (la xénophobie augmente malgré les politiques de mémoire), ou s’il n’est pas déjà inhérent aux prémisses. Compte tenu de la manière dont elles ont été mises en place, ces politiques ne pouvaient que contribuer aux résultats qu’elles ont produits.
Le but de cette approche critique est de se préparer à lutter contre la discrimination de manière efficace et incisive, ce qui signifie également d’être honnête, conscient et, si nécessaire, autocritique.
- Maison d’édition Bompiani
- Année de publication 2020
- Nombre de pages 256
- ISBN 9788830102293
- Droits étrangers Foreign Rights - Manuela Melato m.melato@giunti.it
- Ebook disponibile
- Prix 13.00 €
Pisanty Valentina, Pisanty Valentina
Valentina Pisanty, sémiologue, enseigne à l’Université de Bergame. Elle a écrit des essais sur la sémiotique interprétative, sur les contes de fées, sur l’humour, sur le discours politique, sur la rhétorique du racisme et sur la mémoire. Chez Bompiani, elle a publié Leggere la fiaba (1993), La difesa della razza (2006), L’irritante questione delle camere a gas (1998, édition augmentée 2014) et, avec Roberto Pellerey, Semiotica e interpretazione (2004).