La disinformazione felice. Cosa ci insegnano le bufale

Des éléphants nains, des royaumes médiévaux inexistants, des parodies politiques prises pour des vraies, des info/intox qui envahissent les réseaux et des débats sans aucun sens sur les réseaux sociaux. Autrefois les canulars suscitaient la curiosité comme autant d’oripeaux bizarres de la cruauté humaine sur lesquels discuter entre le sérieux et le facétieux. Aujourd’hui ils provoquent l’alarme sociale comme nous le démontrent les récentes informations : le brouhaha médiatique qui a envahit les réseaux à la suite de la diffusion d’une épidémie peut compromettre à la base tous les efforts mis en place pour lutter contre cette propagation, ou au contraire faciliter une réponse collective sensée et efficace. Parce que la désinformation en ligne est surtout le symptôme de changements radicaux dans les nouvelles technologies de la communication. Vivre avec tout ceci sans problèmes est possible, voire même nécessaire. Pour cela, les canulars doivent être considérés non pas comme des déchets à éliminer, mais plutôt comme de fantastiques laboratoires où peaufiner nos compétences. Une proposition originale pour mieux s’orienter dans la nouvelle technologie de l’information.