Non ho mai avuto la mia età (I Was Never My Age)

Voici l’histoire de Zero, un garçon qui n’a jamais eu son âge, mais également celle de beaucoup d’enfants comme lui, immigrants de seconde génération en Italie. Il n’a pas de nom. En réalité, il n’a jamais rien eu, car sa vie toute entière est une vie de privation, qui lui a toujours pris et peu donné. Zero n’a pas de citoyenneté, il n’a pas de mère, il n’a pas d’argent et il ne s’octroie pas même le luxe de penser à l’avenir. Les années de Zero, de ses sept à dix-huit ans (comme les chapitres composant le roman) sont dures, ce sont des années aux saveurs de pauvreté et de banlieue. Dans ce roman, Dikele met en lumière les vies de ces jeunes, fils d’immigrés, qui ne sont pas considérés comme des Italiens bien que nés en Italie, parlant la langue et partageant les mêmes références culturelles. Son approche directe et émotive saura toucher l’âme de nombreux lecteurs : même si le livre se base sur ses expériences personnelles, il parle de vérités universelles racontées avec un accent sincère et authentique.
Une exploration de l’indivisibilité quasi métaphysique de nombreux jeunes perdus dans leurs incertitudes. Un portrait de l’expérience de tous ces jeunes hommes et femmes qui, comme Zero, n’ont reçu que des coups dans leur vie.