Quel maledetto Vronskij

Livre figurant parmi les douze candidats au Prix Strega 2022.
Claudio Piersanti, lauréat du prix Flaiano pour l’ensemble de son œuvre en 2021 et du prix littéraire Mastercard en 2021.
« Pardonne-moi, je suis si fatiguée. Ne me cherche pas. » Ce sont les seules paroles que laisse Giulia avant de disparaître dans la nature. Et son mari Giovanni, dans la maison soudainement vide, se sent comme un naufragé. Leur amour est fait de petites choses : le petit-déjeuner du matin, avec des tranches de pain beurrées et de la confiture ; un baiser rapide avant d’aller travailler et un autre plus long le soir, quand il revient de l’imprimerie avec les doigts tachés d’encre ; une étreinte dans le jardin, parmi les roses qu’elle a soigneusement taillées. Après une vie ensemble, ils n’ont toujours pas perdu l’envie de se rendre heureux. Enfin, c’est ce qu’il pensait. John, en quête de réponses, parcourt les livres de Giulia et choisit sur les étagères le plus volumineux d’entre eux : Anna Karénine. Il commence à lire. Et il devient convaincu que sa femme a trouvé un autre homme, un amant fougueux, un maudit Vronsky. Jaloux et aigri, il s’enferme dans l’imprimerie, déterminé à créer un exemplaire unique du chef-d’œuvre de Tolstoï : papier fin, couverture en cuir, dans l’espoir, un jour, d’en faire son dernier gage d’amour pour Giulia.Mais la vie n’est pas un roman, elle procède par larmes douces et imprévisibles. Lorsque le mystère de la disparition s’éclaircit, Giovanni se rend compte qu’il y a toujours quelque chose qui nous échappe, et que tout ce que nous pouvons faire est de cesser d’en avoir peur.
« La prose limpide et ralentie de Piersanti – un authentique romancier – prouve que pour raconter l’histoire de notre époque, il n’est pas nécessaire de faire monter l’adrénaline ou de parler de WhatsApp. »– Filippo La Porta, Robinson
« Si vous cherchez un livre mélancolique, qui pourtant une fois terminé vous laisse entouré d’une aura de bonheur, le nouveau roman de Claudio Piersanti est fait pour vous. » – Piersandro Pallavicini – Tuttolibri, La Stampa