Salvare gli animali. Il viaggio di una veterinaria per decifrare il mistero del rapporto uomo-animale

Combien d’enfants ont rêvé à un moment donné de devenir vétérinaires pour « sauver les animaux » ? Presque tous ont ensuite pris d’autres chemins en grandissant, mais pas tous : par exemple Giulia Corsini, qui, pour son travail, ses études et sa passion, a fréquenté les milieux très différents dans lesquels les vétérinaires et les chercheurs opèrent, et nous accompagne ainsi dans un voyage entre cliniques et jardins zoologiques, réserves naturelles et parcs urbains, cirques et élevages. Chaque environnement pose des problèmes pratiques, éthiques et philosophiques différents : si l’écureuil gris américain met en danger la survie de l’écureuil roux européen, que faut-il faire ? Peut-on préserver le bien-être animal même dans un élevage de boucherie ? Le boom des animaux de compagnie n’est-il qu’un business qui génère des chats stressés et des chiens déprimés ? Et que se passerait-il vraiment si nous fermions tous les zoos et les cirques ? Plus généralement : sommes-nous sûrs que nos idées communes sur les animaux, domestiques ou sauvages, correspondent à la réalité ? Au cours du voyage, les rencontres avec les animaux ne manquent pas : un énorme éléphant dont les défenses sont recouvertes de plaques métalliques ; des porcs noirs de Romagne sauvés de l’extinction (entre autres) par une poignée d’éleveurs ; des chiens et des chats en quantité, mais aussi des rats étonnamment affectueux ; des poissons zébrés, des bourdons et des abeilles qui savent compter ; l’ombre ancienne du loup, qui revient dominer les montagnes ; des cerfs du Japon qui ont envahi l’Angleterre et des écrevisses qui, au contraire, sont en train de disparaître ; des rouges-gorges qui confondent un lampadaire avec le soleil ; deux femelles orang-outan qui regardent des photos sur l’écran d’un téléphone portable… À la fin de ce livre, rigoureux comme un essai et personnel comme un mémoire, nous découvrirons que cette idée enfantine du vétérinaire n’était pas si fausse que ça : il s’agit simplement de comprendre que la relation entre les hommes et les animaux est beaucoup plus complexe que nous le pensions, riche en nuances et en contradictions. Mais si nous nous gardons de tout schématisme et de tout préjugé, si nous savons remettre en question nos idées à chaque fois, nous pouvons encore essayer de sauver les animaux par nos actions et nos idées.