Il bianco della luna
Lorsqu’un poète fait une anthologie, il ne se contente pas de faire une sélection de ses poèmes les plus réussis ou les plus connus, mais il s’engage à fournir au lecteur les clés d’un parcours qui, au fil du temps, a pris la forme d’un dialogue avec son monde intérieur et la réalité qui l’entoure. C’est le cas de ce volume de Nino De Vita. De Vita propose une sélection à la fois personnelle et exemplaire, allant de son premier recueil, Fosse Chiti, à son plus récent, Tiatru, et se terminant par une sélection d’inédits qui préfigure l’orientation actuelle de sa poésie. Il bianco della luna ouvre la porte à une vision du monde qui découle de l’un de ses nombreux points d’ancrage : pour le poète, le quartier sicilien de Cutusìo, dont le lexique dialectal imprègne l’œuvre, qui devient ainsi un coffre au trésor de mots qui risqueraient autrement de se perdre sans mémoire. Préface d’Emanuele Trevi.
Collection « novecento/duemila » dirigée par Diego Bertelli et Raoul Bruni
Nino De Vita (Marsala, 1950) a fait ses débuts en 1984 avec le recueil de vers Fosse Chiti, Prix Cittadella, qui a été suivi d’une trilogie en dialecte sicilien: Cutusìu (Mesogea 2001), Prix Mondello, Cùntura (Mesogea 2003), Prix Naples, Nnòmura (Mesogea 2005), Prix Salvo Basso et Bartolo Cattafi. En 1996, il a reçu le prix Alberto Moravia pour son œuvre poétique, en 2009 le prix Tarquinia-Cardarelli et en 2012 le prix Ignazio.
