Death game. E se l’amore facesse parte del gioco?

Moquette couleur rouille, papier peint art déco, un ascenseur en métal froid, un concierge qui insiste pour l’enregistrement. Cela ressemble à un hôtel, mais les vacances d’Ophelia se terminent au moment où on lui demande la date de sa mort. Aujourd’hui. Oui, parce qu’Ofelia, dix-sept ans, vient de mourir. Presque morte, en fait. Elle ne se souvient ni comment ni où : elle sait seulement que maintenant sa vie ne tient plus qu’à un fil, et qu’avec douze autres garçons, elle a été choisie pour participer au Jeu de la Mort. Piégée dans un hôtel de quatre-vingt-dix-neuf étages, Ofelia devra jouer pour sa vie. En effet, un seul des concurrents sera épargné, les perdants seront perdus à jamais. Et ainsi, tandis que les joueurs se creusent la tête sur les énigmes de la Mort et qu’une entité obscure se faufile dans les sous-sols de l’hôtel en attendant la prochaine âme à dévorer, Ofelia tente de reconstituer les fragments brisés de son passé. Elle ne se souvient pas comment ça s’est terminé. Elle ne se souvient pas pourquoi sa sœur la détestait. Elle ne se souvient de rien. Pourtant, elle est sûre d’une chose : elle doit revenir en arrière et réparer ce qu’elle a brisé. Pour y parvenir, elle devra devenir plus rusée et plus cynique que quiconque et ne regarder personne en face. Malheureusement, ses bonnes résolutions vacillent au moment où elle croise le regard sombre et profond d’un autre concurrent, Dante. L’entente qui s’épanouit entre eux lui donne la force de ne pas abandonner, mais Ofelia sait parfaitement qu’ils ne pourront pas tous les deux survivre à la fin. Elle sait qu’à un moment donné, elle devra choisir : se sacrifier par amour ou le perdre à jamais ?