Il Mignolo pour newitalianbooks – décembre 2024
Une sélection de livres pour la jeunesse

La collection I bohemini-BIMBUMBAM de Bohem Press Italia, conçue par le directeur artistique et graphiste Pietro Barone et écrite par Carmen Savino, présente des propositions très intéressantes et convaincantes dans lesquelles les bruits sont associés à de petites histoires : les protagonistes sont des animaux qui interagissent avec les choses qu’ils rencontrent, à travers les bruits ou les sons qu’ils émettent.

Les couleurs en aplat et le style graphique aident le très jeune enfant à visualiser précisément chaque objet proposé. À la fin du livre, une double page montre le voyage effectué par le protagoniste.

À partir de un an

La collection I bohemini-BIMBUMBAM de Bohem Press Italia, conçue par le directeur artistique et graphiste Pietro Barone et écrite par Carmen Savino, présente des propositions très intéressantes et convaincantes dans lesquelles les bruits sont associés à de petites histoires : les protagonistes sont des animaux qui interagissent avec les choses qu’ils rencontrent, à travers les bruits ou les sons qu’ils émettent.

Les couleurs en aplat et le style graphique aident le très jeune enfant à visualiser précisément chaque objet proposé. À la fin du livre, une double page montre le voyage effectué par le protagoniste.

À partir de un an

La série Le mie prime paroline de La Margherita présente deux propositions de Daniela Costa, illustratrice turinoise. Des mots d’usage courant sont insérés dans des phrases prononcées par l’enfant protagoniste – qui n’est jamais défini par son sexe – et le dessin montre l’objet vu par le garçon ou la fille en vue subjective : en fait, le lecteur ne voit jamais le garçon ou la fille en tant que protagoniste, mais découvre à travers ses yeux les objets et l’environnement qui l’entourent. À gauche, nous trouvons le mot avec l’objet représenté et la phrase dans son contexte, et à droite, l’image complète. Les couleurs sont pastel, les images riches en détails : c’est un excellent exemple de livre-passerelle entre les livres cartonnés et les premiers livres illustrés. Un élément supplémentaire enrichit le livre cartonné : dans la marge de gauche, on trouve les environnements ou les saisons dans lesquels l’histoire se déroule, ce qui rend l’expérience de lecture très complète.

À partir de deux ans

La série Le mie prime paroline de La Margherita présente deux propositions de Daniela Costa, illustratrice turinoise. Des mots d’usage courant sont insérés dans des phrases prononcées par l’enfant protagoniste – qui n’est jamais défini par son sexe – et le dessin montre l’objet vu par le garçon ou la fille en vue subjective : en fait, le lecteur ne voit jamais le garçon ou la fille en tant que protagoniste, mais découvre à travers ses yeux les objets et l’environnement qui l’entourent. À gauche, nous trouvons le mot avec l’objet représenté et la phrase dans son contexte, et à droite, l’image complète. Les couleurs sont pastel, les images riches en détails : c’est un excellent exemple de livre-passerelle entre les livres cartonnés et les premiers livres illustrés. Un élément supplémentaire enrichit le livre cartonné : dans la marge de gauche, on trouve les environnements ou les saisons dans lesquels l’histoire se déroule, ce qui rend l’expérience de lecture très complète.

À partir de deux ans

Carlo – une élégante souris avec une queue et des petites pattes roses – aime les fleurs, sans exception ; et il aime aussi se plonger dans le monde merveilleux du catalogue de vente par correspondance des Frères Lombrics, où un jour il découvre et achète un super engrais pour des floraisons incroyables. Les pages de ce petit livre sont ainsi remplies de géraniums et de cosméas, de boutons d’or et de nigelles, de campanules et d’octobrines – une joie pour ceux qui veulent les chercher et les reconnaître. Mario Onnis illustre un petit catalogue de nombreuses fleurs et de nombreux objets : des objets minuscules aux formes simples avec lesquels on peut jouer, que l’on peut pointer du doigt et nommer.

À partir de trois ans

« Je suis une nouvelle créature et je vis dans la forêt » : c’est ainsi que se présente Arturo, un enfant aux traits ronds, avec une petite bouche, un nez à peine perceptible, deux fleurs dans ses cheveux noirs hirsutes et un visage coloré avec de petites oreilles elfiques. Impossible de ne pas être surpris par sa beauté animale, lui qui est né de l’amour entre une hirondelle et une louve.

Guia Risari et Cinzia Ghigliano pour Splendide Creature imaginent une forêt dans laquelle elles mettent en scène une histoire d’amour universelle, multiforme et en quelque sorte mythologique. Un bois où aucune union n’est impossible : ours et écureuils, renards et loirs, libellules et poissons, hirondelles et louve, d’où naissent des créatures splendides aux caractéristiques uniques et précieuses.

À partir de six ans

« Crac est le son que nous associons à la fracture, à l’idée que quelque chose se brise ; en procédant par association d’idées, nous pensons à la fin, à la destruction, à la disparition. Et si « Crac » était le son de quelque chose qui naît ? Tel est le postulat philosophique de ce livre de vulgarisation illustré qui ne dédaigne pas de se contaminer de fiction, au point de se lire comme un conte. L’histoire de l’univers, et celle de chacun d’entre nous, est l’histoire d’une série de CRAC : car sans destruction, rien de nouveau ne peut être créé.

Crac est un livre qui, tout en s’adressant à des lecteurs plus jeunes, convient tout à fait à des élèves de l’enseignement secondaire.

À partir de sept ans

Dans ce livre, tout tourne autour de l’immeuble de Via del Rosmarino 31. C’est là, au premier étage, que vit Margot, la grand-mère de Rita, et c’est là qu’un jour on entend un cri terrifiant: un collier très précieux a été volé. Tous les habitants de l’immeuble sont soupçonnés, tous sont interrogés. Grand-mère et petite-fille, détectives débutantes, auront fort à faire. Fin surprenante. Ironie, rythme, suspense, énigmes et personnages mystérieux rendent cette histoire parfaite pour les jeunes lecteurs, comme tous les autres titres de la série Piccole Piume di Pelledoca.

À partir de huit ans

L’anguille est un animal mystérieux : pourquoi change-t-elle de couleur à un certain moment de sa vie et ne prend-elle qu’ensuite un sexe déterminé ? Comment procède-t-elle ? Et surtout : ne serait-il pas plus juste qu’il en soit de même pour les êtres humains ? C’est du moins ce que pense la narratrice, une voix de treize ans, un corps qui change et pose des questions existentielles, et une meilleure amie, Magdalena, qui n’est peut-être plus une simple amie.

Alice Keller nous offre un aperçu rapide de la vie, elle nous fait pénétrer dans les pensées confuses d’adolescents qui ne peuvent rien faire d’autre que de se demander : Qui suis-je ? Comme l’anguille, l’adolescente se dérobe, ne se laisse pas catégoriser ou enfermer. Notre petite fille a encore du temps pour répondre.

À partir de onze ans

Sophie est une petite fille qui, chaque matin, avant d’aller à l’école, va discuter avec son grand-père. Son grand-père est mort quelques années plus tôt, mais Sophie est persuadée qu’il l’entend et se rend sur sa tombe. Un jour, la petite fille disparaît, plongeant sa mère dans le désespoir : depuis plusieurs années, un tueur en série qui semble insaisissable sévit dans la ville et la femme craint qu’il n’ait enlevé sa fille. En réalité, la petite fille a été évoquée par deux jeunes fantômes inexpérimentés, lors d’une séance de « vivitisme » ; catapultée dans un monde parallèle, Sophie va être impliquée dans un histoire mystérieuse digne d’un polar.
Le roman est remarquable par la légèreté et la douceur avec lesquelles Brunialti raconte les relations familiales et donc aussi la mort ; car la mort entre dans les relations familiales non pas en les brisant mais, sans aucun doute, en les changeant.

À partir de douze ans

Dans un monde futur d’après-guerre, avec une population très réduite, les Nouveaux Seigneurs élèvent des jeunes enfermés dans leurs chambres, avec une socialité exclusivement virtuelle en compagnie d’un bracelet numérique doté d’Intelligence Artificielle. La seule obligation des enfants est d’aller à l’école dix jours par trimestre. Mais si les garçons manquent l’école, ils sont récupérés par les gardiens et emmenés dans une prison de haute sécurité où la sociabilité forcée est presque pire que la violence physique, quelle que soit la manière dont elle est perpétrée.
Les protagonistes de cette aventure, cinq garçons et filles, parviennent à tout surmonter : ils s’échappent audacieusement de la prison et arrivent dans la réserve, où ils peuvent – peut-être – se sauver.
Un roman à l’écriture sèche et concentrée, dont la fin est absolument surprenante.

À partir de quatorze ans

Un libro di rime scritto come un ping pong tra due voci poetiche compiute e diverse intorno al tema dell’inizio e della fine, i tanti inizi e le tante fini che costellano le nostre vite, dalle esperienze apparentemente più semplici – come l’inizio e la fine del gelato, della matita, dell’apparecchio – a quelle più dense, come la fine del pianto, dei confini, di sé. Chiudono le poesie dedicate a Inizio e Fine dove fa capolino la fine “che nessuno vuole dire”. Vecchini e Tognolini prendono parola su ciascun tema, affrontando ora l’inizio, ora la fine, giocando il gioco della poesia, del ritmo, del suono e di una obliquità di sguardo che riesce quasi sempre a non farsi appiattire dal contenuto.