Goodwill

Dans une aube livide de novembre 1851, après un voyage de sept mois, les colons débarquent dans ce qui deviendra Seattle. L’espoir, le bonheur et le désespoir se mêlent à la pluie qui les trempe jusqu’aux os. C’est dans cette communauté d’hommes et de femmes volontaires que naît le petit Ambrosius Goodwill. Son enfance se déroule paisiblement jusqu’à ce qu’à l’âge de quatre ans, alors qu’il joue dans les bois, l’enfant disparaisse. Il reste loin de chez lui pendant une semaine. Il est inutile de battre la forêt de paume en paume, et le Voyage de la connaissance entrepris par le grand chaman indien pour trouver des traces de l’enfant ne donne aucune réponse rassurante. Puis, par un jour de tempête, Goodwill réapparaît sur le pas de la porte. Mais il n’est plus l’enfant insouciant qu’il était auparavant : il semble ne pas souffrir de la faim, du froid, du sommeil ou des émotions. Et lorsque des tragédies commencent à se produire à Seattle qui affectent toute la communauté, on dit que c’est cet enfant qui apporte le malheur…