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Un des douze candidats au Prix Strega 2021. Droits étrangers vendus dans 17 pays.
Le livre des maisons est déjà un des grands romans du présent, unique en son genre mais idéalement proche de Les pérégrins d’Olga Tokarczuk et L’arbre-monde de Richard Powers. La consécration d’un des écrivains européens les plus originaux.
À combien de parties de nous sommes-nous prêts à renoncer pour continuer à être nous-mêmes ? Et surtout : où avons-nous laissé ce que nous n’avons pas emporté avec nous ? Quelles maisons le gardent secrètement ou le prennent en otage ? Pour raconter la vie d’un homme, la seule possibilité est de passer au crible ses maisons, de chercher les indices de ce petit crime inévitable qui consiste à dire « je » en sachant qu’il y a toujours un mensonge derrière. Le livre des maisons est l’histoire d’un homme – « que nous appellerons par convention Je » -, de ses amitiés, de son mariage dans son refuge et ses blessures, de sa découverte du sexe et de la poésie, de son détachement d’une famille experte en autodestruction. L’histoire de Je saute d’une maison à l’autre, de haut en bas dans le temps, chacune étant la pièce d’un puzzle qui se reconstitue entre le dernier quart du millénaire et le premier des années zéro : il est le jeune amant d’une femme mariée dans une maison de province, un enfant poursuivant une tortue dans un appartement de Rome tandis que les images de l’enlèvement d’Aldo Moro et du corps de Pasolini retrouvé à l’Idroscalo fusent de la télévision ; il est un mari dans une maison bourgeoise de Turin, un bohème dans une chambre de bonne à Paris et un adulte en pleine carrière dans un hôtel de Londres ; un garçon frappé par son père dans une maison de vacances, et un étudiant universitaire jeté sur un matelas ; puis simplement un homme, qui referme la porte d’une maison vide.
Le livre des maisons est un voyage à travers les changements des cinquante dernières années, dans ses géographies, dans ses architectures réelles comme dans ses intérieurs, les lieux d’où nous venons et ceux dans lesquels nous vivons, les immeubles de banlieue des années soixante, le coup de feu qui change le cours de l’histoire, et le baiser volé derrière un rideau.
Extrait en anglais traduit par Elizabeth Harris disponible.
« Seuls ceux qui continuent à espérer une relation authentique avec l’autre peuvent si bien parler de la solitude qui nous entoure. » – Nicola Lagioia


Andrea Bajani est un auteur de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre et de traductions du français et de l’anglais. Il publie chez Einaudi Très cordialement, Si tu retiens les fautes, qui remporte plusieurs prix littéraires ; Toutes les familles, (Prix Bagutta 2011) ; La vita non è in ordine alfabetico et Un bene al mondo. Chez Feltrinelli il publie Me reconnais-tu ? et Le livre des maisons. Il écrit actuellement à la Rice University à Houston, au Texas.

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