Il ritratto del demone
C’est une période sereine pour Fabio De Falco. Il a renoué avec son père, la compagnie des femmes ne lui manque pas et au bureau, le climat semble s’être détendu. Mais tout change lorsqu’il se voit confier le dossier d’un présumé suicide. Le procureur se retrouvera à enquêter sur de puissants entrepreneurs de Palerme ayant l’habitude de faire parler d’eux, sur une bande d’impitoyables braqueurs professionnels préparant méticuleusement une énième attaque d’un fourgon chargé d’or et sur un projet d’attentat à l’encontre d’une magistrate chargée de lancer la chasse d’un super délinquant mafieux. Un entrelacement inextricable, la dernière enquête confiée au substitut du procureur qui tentera péniblement de recomposer pièce après pièce une mosaïque cachant des vérités inavouables et des intérêts millionnaires. Et tout cet or fera du mal à De Falco qui continue à être « attiré par ce qui est illicite illégal », à profiter plutôt que de passer outre. Maurizio Agnello, dans Le portrait du démon, a composé une trame débordante de rebondissements s’enrichissant des complexités et des ombres d’un personnage toujours plus tourmenté, oscillant entre ombre et lumière, purgeant encore pour ce qu’il a commis dans le passé. Quel choix le procureur De Falco fera-t-il cette fois-ci ? Quel parti décidera-t-il de prendre ?
Maurizio Agnello est né en 1966 à Crotone. En 1997, il est entré dans la magistrature et a toujours exercé les fonctions de procureur. En qualité de substitut du procureur de Palerme, il s’est tout d’abord occupé d’affaires de petite délinquance puis des délits de ceux qu’on appelle les « cols blancs ». Plus récemment, il s’est occupé d’affaires de criminalité organisée de type mafieuse. Depuis 2019, il est Adjoint au Procureur à Trapani. Avec Edizioni Leima, il a publié Soldatini ribelli (2017) et Verità ingannevoli (2018).
