L’Armenia perduta

Ce livre est un voyage historique, culturel et « politique » à travers certains hauts lieux de la culture arménienne millénaire qui sont toutefois restés en dehors des frontières actuelles de la minuscule république d’Arménie.
Il s’agit de montagnes, de lacs, de monastères, de forteresses et de villes entières, où seule la mémoire, parfois étayée par la subsistance précaire de quelques monuments ayant résisté au temps, parle d’une présence arménienne encore largement vivante et palpitante il y a un peu plus d’un siècle, avant d’être violemment anéantie, en quelques années, à partir du génocide de 1915 jusqu’à l’expulsion des Arméniens de la Cilicie en 1923.
Ces lieux mémoriels, qui se trouvent aujourd’hui en Turquie, en Iran et en Azerbaïdjan, sont présentés tout au long de leur parcours historique millénaire. Certains de ces lieux ont en réalité une importance qui dépasse la dimension arménienne : il suffit de penser notamment au mont Ararat, symbole de l’Arménie, mais aussi de la renaissance universelle. Les chapitres qui composent ce parcours d’Aldo Ferrari sont axés sur le contraste criant entre un passé extrêmement riche en créations culturelles multiformes et un présent constitué d’absence, de silence et de négation.