L’ultima diva dice addio
La veille du Nouvel An 1977, Molly Buck, une star américaine du cinéma, meurt dans une clinique privée près de Florence. Devant le portail d’entrée est assis un jeune homme que l’actrice a choisi comme son biographe officiel. C’est à lui qu’incombe la tâche de rendre immortelle l’histoire qui lui a été offerte. Et peut-être beaucoup plus. C’est ainsi que commence l’histoire des événements qui ont conduit Molly Buck d’abord au succès puis à se retirer de la scène, loin de tout et de tous, dans la maison au troisième étage d’un immeuble Art Nouveau sur la rive gauche de l’Arno, où le jeune homme et elle ont partagé leurs nuits blanches.
À travers la biographie majestueuse d’une actrice déchue de son plein gré, La dernière diva fait ses adieux met en scène une réflexion sur la mémoire et le mensonge, sur le pouvoir des mots et la réduction aux moindres termes des conditions auxquelles toute existence est soumise lorsqu’elle doit être à nouveau évoquée. Un roman où les chapitres recommencent en boucle avec les mêmes mots, et les mêmes chansons du passé marquent le temps qui passe, tandis que la biographie de ceux qui se souviennent s’infiltre de plus en plus dans la biographie de ceux dont on se souvient.
Vito di Battista est né en 1986 dans un village des Abruzzes, trois cents marches au-dessus de la mer. Il a vécu et étudié à Florence et à Bologne, où il a obtenu un diplôme en littérature comparée. Depuis 2016, il est directeur littéraire et agent des droits étrangers à l’agence littéraire Otago. Il a écrit pour la revue littéraire Nuovi Argomenti et la newsletter Futura du Corriere della Sera et, en 2018, il a publié le roman La dernière diva fait ses adieux pour SEM.
