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Madlinin, l’ultima mondina

Le roman contient les mémoires d’un Turinois de quatre-vingt-dix ans, amoureux du risotto, qui se révèle être à la fois un expert et un gardien-traducteur jaloux de la langue parlée par ses proches, le piémontais. Ce roman populaire raconte l’histoire de la vie dans les rizières, où les chemises de nuit et les culottes des mondines flottent au soleil et où l’on peut écouter leurs chants, découvrir les secrets et les vertus des ménagères qui n’avaient qu’un diplôme de troisième année primaire et grappiller des proverbes, des invocations et des dictons : de véritables perles de cet esprit populaire sain, qui se réaffirme dans la phrase « mach’l bin fè a peul durè, seulement ce qui est bien fait peut durer », un principe qui a été bafoué et piétiné, et dont les effets sont évidents pour tous.
La Grande Guerre, les camps de concentration, les Juifs dans les fours crématoires, les tickets de rationnement et les raids aériens sur Turin, le régime fasciste à la chemise noire et à l’insigne obligatoire, les partisans de la République d’Ossola, la Principauté de Lucedio, le canal Cavour, le certificat du patriote, délivré à l’auteur, complètent une histoire empreinte d’émotions et de souvenirs.
Les femmes, tout comme le riz, sont les protagonistes de ce roman qui marie le piémontais, le français, les dialectes et les chansons des travailleuses des rizières. Par leur force, leur ténacité, leur faim et leur soif de justice et de liberté, elles constituèrent cette multitude silencieuse qui, sur les décombres des bombardements aériens, a pu donner naissance au miracle économique italien.


Luigi Arisio est né à Turin en 1926. À l’âge de 18 ans, il est monté dans le Val Pellice pour rejoindre les formations partisanes de la justice et de la liberté. Il a travaillé pendant 43 ans, d’abord chez Lancia, puis chez Fiat. Décoré par le Président de la République de la décoration de Chevalier de la grande Croix et du titre de Maître du travail. En 1980, il a organisé les cols blancs dans l’historique « Marche des Quarante Mille ». Elu député républicain, il a été le premier rapporteur de la loi reconnaissant la figure du Cadre intermédiaire.

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