Ossigeno

Sacha Naspini apporte de l’air nouveau au roman italien : un souffle de mystère et de poésie. Après le succès de Case del malcontento, l’auteur offre aux lecteurs de nouvelles émotions, de nouveaux frissons, de nouvelles surprises et de nouveaux bouleversements, qui font écho à des jeux psychologiques dignes de Stephen King et à une atmosphère à la Paul Auster.
Laura disparaît dans la nature le 12 août 1999, à l’âge de huit ans. Elle est retrouvée dans un conteneur le 6 octobre 2013. Maintenant, elle a vingt-deux ans.
Alors que Luca dîne avec son père, les carabiniers font irruption et emmènent l’homme. Les accusations portées contre l’estimé professeur Carlo Maria Balestri sont très graves : derrière la façade d’un célèbre anthropologue se cache le Mal. Son fils ne peut qu’assister, impuissant, à la scène. Que se passe-t-il si vous découvrez un jour que la personne qui vous a engendré est un monstre ?
Oxygène est l’histoire de ce qui reste. La capture du maniaque n’est pas la fin d’un cauchemar : elle marque le début de nouvelles vies. L’expérience perverse du professeur Balestri continue : il n’emprisonne plus les petites filles dans un caisson en fer, il y a d’autres cages avec lesquelles beaucoup doivent composer. Par exemple celle, génétique, du sang, à laquelle Luca ne peut échapper. Et qu’est-ce que ça fait de parler à une fille qui a survécu à quatorze ans de captivité ? Laura sourit, se comporte comme une fille normale. Mais parfois, elle est saisie d’une sorte de raptus : après s’être perdue dans la ville, elle entre dans un bar quelconque et s’enferme dans les toilettes. Si elle peut, elle y reste pendant une heure. C’est sa façon de reprendre son souffle et de revenir au grand jour, en apnée.
Quelqu’un est là, la suit et elle le sait. La question qui revient sans cesse est la suivante : qui a enfermé qui ?