Tutto torna

Maria, la petite-fille bien-aimée du boss de la Sacra Corona Unita, Nino De Guido, connu sous le nom de ‘Zi Nino, a été kidnappée. Un seul homme peut la retrouver, un homme qui n’a plus rien à perdre car il a déjà tout perdu, un fantôme. Mazzacani est un bandit, un franc-tireur, quelqu’un qui n’a jamais été affilié à la Sacra Corona, et pour cela il a été puni. Son gang a été massacré et il n’est plus dans le coup.
Sur la piste de l’enfant, il y a aussi un commissaire véreux qui tient Mazzacani en échec et qui l’oblige à travailler pour lui, c’est le prix à payer pour sa liberté inconfortable. Un membre de son ancien gang, le Géant, et un jeune procureur qui veut aller au fond des choses, au prix d’un affrontement avec des pièces déviantes de la justice, accompagnent Mazzacani dans sa quête. La petite fille a probablement été prise dans les mailles d’un trafic de pornographie enfantine. Au cours de sa longue recherche, le bandit croise et s’échappe de pans entiers du crime organisé du sud de l’Italie – la Sacra Corona Unita, la Camorra, la ‘Ndrangheta, la mafia albanaise et l’Anonima sequestri. Il rencontre les bandes rivales qui se partagent le territoire avec la connivence des hommes politiques ainsi que les affaires, en particulier celles liées à la légalisation de la marijuana.
La première enquête du bandit Mazzacani inaugure les débuts dans la fiction d’un des journalistes d’investigation les plus talentueux du pays. Leonardo Palmisano allie ses compétences de journaliste spécialisé dans les faits divers judiciaires et la pègre au plaisir et à la passion du récit d’action. Un roman qui se penche sur les grandes séries télévisées américaines, de Breaking Bad à True Detective, en passant par nos Montalbano et Suburra. Mazzacani n’est pas un héros, ni un homme juste, c’est pourquoi il parviendra à emmener le lecteur là où aucun commissaire ne l’a jamais emmené auparavant.