Un traditore per la regina

Rosalie rencontre Antoinette pour la première fois à Strasbourg, dans la maison du cardinal de Rohan, où la toute jeune future reine de France, qui vient d’arriver d’Autriche, est logée pour la nuit.
Deux jeunes filles du même âge qui se rencontrent, pour ne plus jamais se séparer. La première est une jeune servante qui, tard dans la nuit, finit de polir les couverts dans la grande cuisine silencieuse, la seconde cherche quelque chose à manger car elle n’a presque pas dîné.
La Dauphine veut Rosalie avec elle, à Versailles, et elle restera à ses côtés, jour après jour, vivant à l’unisson dans l’ombre, elle qui n’est pas de son rang, les espoirs, les rares joies et les nombreuses tragédies de cette femme calomniée et trahie par tous ceux qui auraient dû l’aimer.
A la mort de Marie-Antoinette, Rosalie s’enfuit dans la nuit pour gagner l’Autriche avec André, son compagnon de vie. Ils doivent mettre en lieu sûr quelque chose de précieux : Marie-Thérèse, la jeune fille de la souveraine, dont ils ont payé la rançon aux geôliers qui la retenaient prisonnière, en versant une forte somme.
Un long voyage nocturne, au cours duquel la femme se remémore les événements qui ont touché la reine dans les années qui ont précédé sa triste fin, ainsi que sa naïveté et la profonde humanité dont elle a été témoin.
Les ennemis d’Antoinette, plus ou moins cachés ou manifestes, cruels et sournois, étaient des hommes ignobles et des femmes envieuses et rusées, qui l’avaient trahie d’une manière mesquine et odieuse. Mais c’est un traître insoupçonné, engagé par les ennemis de la monarchie, le plus cruel et le plus retors d’entre eux, qui l’a entraînée et conduite vers l’abîme.