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Le 2 janvier 1960, le plus grand sportif italien du XXe siècle, « peut-être le plus grand de tous les temps », s’éteint à l’hôpital civil de Tortona, emporté à l’âge de quarante ans par une malaria non diagnostiquée qui s’était déclarée dans un corps usé par trop d’efforts. On sait tout, ou presque, sur l’épopée de Fausto Coppi, sa rivalité avec Bartali, son emprisonnement et les scandales. Mais le Coppi le moins connu, le Coppi dont on parle le moins, est justement celui de 1959. C’est sa dernière année d’homme et de champion, d’industriel et de manager. Un carrousel d’engagements, de défilés, de défaites. Un adieu long et frénétique au monde du cyclisme, mais aussi un adieu silencieux aux épouses, aux enfants, aux supporters, aux personnes et aux maisons de Castellania, « une ponctuation muette du paysage et de l’humanité ». Le dernier Roubaix, le dernier Baracchi, le dernier Tour – non couru, mais gagné par son meilleur disciple -, jusqu’à cette dernière sortie, inattendue et fatale, dans la Haute Volta. Un Coppi épuisé et pourtant toujours aussi curieux, incapable de descendre de son vélo, où il continue de performer avec un style impeccable – une fusion parfaite entre « muscles et cadre » -, entraînant dans son sillage sa légende à deux roues. Un Coppi inédit, raconté en mille histoires minimales et exemplaires – un mythe, loin d’être le dernier.


Marco Pastonesi (Gênes, 1954), ancien joueur de rugby de séries A et B, a travaillé pendant vingt-quatre ans à la Gazzetta dello Sport. Chez 66thand2nd il a publié Pantani era un dio (2014) et L’Uragano nero (2016), grâce auquel il a remporté le Prix Bancarella Sport 2017.

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