L’erede. Una cristologia

Sur la scène, un homme surgit. Un homme libre. Un homme qui propose une nouvelle façon de se mettre en relation avec le Dieu d’Israël. Il ne s’agit pas d’une nouveauté absolue, mais de la reprise puissante de sujets déjà présents dans la tradition de son peuple qu’il pousse jusqu’aux conséquences les plus extrêmes : la paternité de Dieu envers tous et tout, la dignité de se sentir des enfants aimés, la tâche exorbitante de traiter les autres comme des frères. C’est l’héritier. Celui qui sait recevoir et transmettre ce qu’il a reçu en y apportant sa touche unique.
Nombreux sont ceux qui sont fascinés par ce personnage. Pour les autres, c’en est trop tout simplement : très dangereux du point de vue social et presque un blasphème du point de vue théologique. Les évènements se précipitent sans que personne les contrôle véritablement et cet homme est tué.
Néanmoins, au moment de sa mort, ce personnage révèlera sa propre vision de Dieu dans toute sa force. Une vision qui depuis n’a pas cessé d’attirer, de scandaliser, de provoquer la réalité. Aujourd’hui comme hier. L’idée de Dieu en sort entièrement et pour toujours bouleversée et avec elle, les formes de pouvoir, de la liberté et de l’identité humaine.
Les dogmes chrétiens dans des affaires surprenantes, au goût prononcé de roman contemporain.