The Prism – Burn!

C’est en mars 1973 que les Pink Floyd ont sorti leur huitième album, The Dark Side of the Moon. Avec son graphisme évocateur et accrocheur d’un prisme transformant la lumière en couleur, la pochette emblématique de l’album a irrévocablement influencé l’imaginaire collectif jusqu’à notre époque.
Il ne fait aucun doute que le logo du titre de la toute nouvelle série ambitieuse de Matteo De Longis, The Prism, est un hommage à cet imaginaire, mais n’est certainement pas le seul du premier volume intitulé Burn!: tout le livre est parsemé de citations provenant du cinéma (dont celle de 2001 l’Odyssée de l’espace de Kubrick), du monde des jeux vidéo (comme Death Stranding et Bioware) et du monde des animés japonais (comment ne pas penser aux atmosphères de Gundam et Evagelion?). Mais toutes ces références, loin d’être de simples citations, fonctionnent comme des amplificateurs et harmonisent tous les sujets affrontés dans cet ouvrage. Tel est le véritable moteur de l’histoire : la musique et le son.
Matteo De Longis situe son histoire dans un avenir proche, l’année 2059, alors que le monde est menacé par la pollution sonore. La société la plus puissante de la planète finance un projet fou, le seul qui soit en mesure de sauver la vie sur Terre : envoyer un groupe de musiciens dans l’espace pour y créer l’album capable de stopper l’avancée mortelle du S.O.T.W. (Smoke On The Water) dans les océans.
La série elle-même a été construite sur le concept d’un album : sept volumes, dont le premier sert d’intro aux cinq suivants (chacun étant consacré à l’un des membres du groupe) et le dernier servant d’outro. Voici un petit avant-goût du livre (et de sa playlist idéale): Muse, Smashing Pumpkins, Tool, Mars Volta, Foo Fighter, System of a down, Porcupine Tree, Nine Inch Nails… bonne écoute à tous!