Una lunghissima notte

Nilla a 12 ans et, en rentrant de l’école, elle trouve la maison mitoyenne où elle vit vide. Son père est en voyage d’affaires, sa sœur est en Nouvelle-Zélande pour une année d’études et sa mère n’est pas là. Son chien Gullo non plus n’est pas là. Lorsque la nuit tombe, sa mère n’est toujours pas là et elle ne répond pas à son téléphone portable. Avec une excuse, elle tente d’interroger la voisine qui la rassure. Dès qu’elle revient dans la cuisine, le courant saute. Le compteur est à la cave et Nilla a de plus en plus peur et craint pour sa mère. Les maisons alentour sont vides et sombres, les voisins sont sortis. Le téléphone fixe ne fonctionne pas. Elle se barricade alors dans une pièce lorsqu’elle entend un chien aboyer. Gullo est revenu et semble poursuivre quelqu’un près de la cabane à outils. La découverte du cadavre d’une femme l’incite à se rendre à la caserne des carabiniers. Le seul endroit où aller maintenant est la maison de sa grand-mère, mais Nilla ne cessera d’enquêter jusqu’à ce que le coupable soit trouvé et que sa mère rentre à la maison, après une très longue nuit.
Nilla est seule, dans une maison vide et sombre. C’est le début d’une très longue nuit. Une nuit à laquelle on n’a pas droit tous les jours. Une écriture essentielle et sèche qui se prête bien au rythme d’un roman noir intense. Un thriller pour adolescents à haute adrénaline par un auteure lauréate de nombreux prix dont le Prix Andersen.