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Prix Bridge Book 2018.
Finaliste du prix Strega 2018.
Par l’auteur de nombreuses biographies à succès, portrait de l’un des écrivains italiens les plus populaires du XXe siècle – Natalia Ginzburg.
De sa naissance à Palerme à sa formation à Turin, jusqu’à son déménagement définitif à Rome, Sandra Petrignani retrace la vie d’une grande protagoniste de la scène culturelle italienne. Elle suit ses traces en visitant les maisons où elle a vécu, de l’habitation où elle est née en Sicile à celle de via Pallamaglio à Turin – la maison de Les Mots de la tribu – en passant par l’appartement de l’exil, celui du Campo Marzio à Rome donnant sur les fenêtres d’Italo Calvino. Elle rencontre plusieurs témoins de son aventure humaine, littéraire et politique, et relit systématiquement leur œuvre depuis sa plus tendre enfance. Un travail d’étude et de recherche qui rend un écrivain complexe et à certains égards méconnu, cristallisé comme il l’a toujours été dans les pages autobiographiques, mais réservées, de ses livres les plus célèbres. Natalia – comme tout le monde l’appelait – côtoie des intellectuels prestigieux qui furent ses amis et compagnons de travail : Calvino justement, Giulio Einaudi et Cesare Pavese, Elsa Morante et Alberto Moravia, Adriano Olivetti et Cesare Garboli, Carlo Levi et Lalla Romano et tant d’autres encore. Car Ginzburg n’est pas seulement l’auteur d’un livre mythique ou la voix – pirate autant que celle de Pasolini – de nombreux articles passionnés qui prenaient position et suscitaient de vives polémiques. Narratrice, essayiste, dramaturge et enfin parlementaire, Natalia est une « constellation » et son histoire est intimement liée à celle de notre pays. Un destin romanesque et passionné : la seule femme dans un univers masculin à partager un pouvoir éditorial et culturel dont les femmes étaient totalement exclues en Italie. Une femme vulnérable et amoureuse d’hommes compliqués. À commencer par ses deux maris : le héros et co-fondateur d’Einaudi, Leone Ginzburg, qui a sacrifié sa vie pour la patrie, la laissant veuve avec trois enfants dans une Rome encore envahie par les Allemands, et le fascinant et spirituel angliciste mélomane Gabriele Baldini qui lui a ouvert les portes d’une mondanité brillante : des hommes extraordinaires auxquels elle a dédié des portraits inoubliables dans ses livres.
Traduction anglaise de Minna Zallman Proctor, sous l’égide de The Bridge.


Sandra Petrignani est écrivain, journaliste et blogueuse italienne. Elle partage sa vie entre Rome et la campagne d’Ombrie. Avec Neri Pozza, elle a publié : La scrittrice abita qui (finaliste du prix Strega 2003) ; Care presenze ; Ultima India ; Addio a Roma ; la biographie romancée de Duras Marguerite et La corsara (finaliste du prix Strega 2018, lauréat du prix Dessì de fiction 2018). Ses livres sont traduits dans de nombreux pays.

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