Land grabbing. Come il mercato delle terre crea il nuovo colonialismo
par Liberti StefanoCe livre est un rapport sur le phénomène alarmant et rampant de l’accaparement des terres. Après la crise financière de 2007, les terres cultivables (en particulier celles du Sud) sont devenues un bien de plus en plus précieux, objet d’un « accaparement » frénétique auquel participent aussi bien des pays, comme les pays arabes, riches en liquidités mais manquant de terres fertiles, que des multinationales de l’agroalimentaire, intéressées par la création d’immenses plantations pour la production de biocarburants, ainsi qu’une série de sociétés financières, convaincues que l’investissement dans la terre peut garantir des revenus sûrs. Il en résulte l’avènement d’une nouvelle forme de colonialisme qui menace de modifier les scénarios internationaux (comme le montrent en réaction les récents soulèvements nord-africains, liés à la hausse des prix des denrées alimentaires). En voyageant entre l’Éthiopie et le Brésil, l’Arabie Saoudite et la Tanzanie, en passant par la bourse de Chicago, la FAO et les conventions financières, Liberti met en lumière un phénomène peu étudié mais très actuel, révélant comment les liens entre la politique internationale et le marché mondial sont en train de changer le visage du monde dans lequel nous vivons.
- Maison d’édition Minimum Fax
- Année de publication 2023
- Nombre de pages 256
- ISBN 9788833895208
- Droits étrangers Tiziana Bello rights@minimumfax.com
- Prix 16.00
Liberti Stefano
Stefano Liberti publie depuis de nombreuses années des rapports sur la politique internationale dans divers périodiques italiens et étrangers. Il a notamment écrit Il grande carrello (avec Fabio Ciconte, Laterza 2019) et Terra bruciata (Rizzoli 2020). Pour minimum fax – en plus de Land grabbing, traduit dans plus de dix pays – il a écrit A sud di Lampedusa. Cinque anni di viaggi sulle rotte dei migranti et I signori del cibo.Viaggio nell’industria alimentare che sta distruggendo il pianeta.