Canto di D’Arco
newitalianbooks demande chaque mois à un traducteur de proposer un livre qu’il aimerait traduire. Ce mois-ci, Richard Dixon présente :
Antonio Moresco, Canto di D’Arco, Milan, SEM, 2019
Le thriller métaphysique en trois parties Canto di D’Arco d’Antonio Moresco a été publié en 2019, quatre ans après l’achèvement de sa monumentale trilogie Giochi dell’eternità. « Je m’appelle D’Arco et je suis un flic mort », annonce-t-il en ouverture. Depuis qu’il a été tué trois ans plus tôt, il vit et travaille au commissariat de la Cité des morts. Aujourd’hui, il a été renvoyé dans la Cité des vivants pour combattre le mal qui l’étouffe. Au cours des sept cents pages qui suivent, il rencontre un incroyable éventail de personnages fantastiques : l’Homme de Lumière nu, les Grands Époux dans la Prison de l’Amour, un homme avec une tête à moitié en titane, le dieu de l’Amour vêtu de haillons, et se retrouve à combattre son propre hologramme dans une bulle de lumière, avant d’être transporté sur le dos d’une créature ailée dans la stratosphère, au-delà des Cités de Frontières, pour la bataille finale de la lumière contre la marée des ténèbres. Moresco brouille les frontières entre la vie et la mort, le bien et le mal, l’amour et la haine, l’humain et l’animal. Sa prose électrisante est lyrique, parfois choquante et jamais banale. Que peut-on demander de plus à un traducteur (ou à un lecteur) ?
Richard Dixon
Richard Dixon vit et travaille en Italie. Ses traductions d’Antonio Moresco comprennent Distant Light (La Lucina) et Clandestinity (Il combattimento). Il a traduit des œuvres de Giacomo Leopardi, Carlo Emilio Gadda, Umberto Eco, Roberto Calasso, Paolo Volponi, Stefano Massini, Marcello Fois, Adrián N. Bravi et Gianni Solla.